Vivipare géorgienne est escargot originaire du sud des États-Unis. Il a été introduit plus au nord par le déversement d’eau d’aquarium au début des années 1900 et aperçu dans le fleuve Saint-Laurent en 1953. Puisqu’il s’agit d’une espèce aquatique envahissante, elle rivalise avec les espèces indigènes pour la nourriture et l’habitat. De plus, elle est l’hôte de parasites qui ont entraîné une mortalité aviaire importante, sans compter son impact sur les populations de poissons, tel l’achigan à grande bouche, en envahissant les nids et en se nourrissant de leurs œufs.
Description
La coquille de cet escargot est de forme globuleuse et peut atteindre 44 mm de longueur. Elle a un enroulement dextre et le nombre de tours de spire est de quatre ou cinq avec des sutures distinctes. La coloration de la coquille varie de jaunâtre à verdâtre, avec des bandes rougeâtres marquées.
Reproduction
L’espèce est ovovivipare et les jeunes sont relâchés à la formation du troisième tour de spire.
Alimentation et prédateurs
À l’instar de tous les gastéropodes, cet escargot possède une radula avec laquelle il râpe le substrat à la recherche d’algues et autres débris végétaux. L’espèce peut aussi se nourrir par filtration. Cette méthode est avantageuse dans les eaux eutrophes, où le phytoplancton est abondant. Les prédateurs comprennent probablement les écrevisses, les poissons, la sauvagine et les mammifères.
Habitat
Cette espèce habite les lacs et les cours d’eau à faible débit où le fond est vaseux et la végétation dense.
Distribution
Au Canada, elle est présente en colonies discontinues dans le réseau des Grands Lacs et du Saint-Laurent. Au Québec, on la retrouve dans le sud de la province, principalement dans le Saint-Laurent et ses tributaires.
Références bibliographiques
Wiki – Viviparus georgianus
FWGNA – Viviparus georgianus
Nemesis – Viviparus georgianus
USGS – Viviparus georgianus
MISIN – Viviparus georgianus
Références générales
LA VIE EN EAU DOUCE