Saviez-vous qu’il existe un animal que plusieurs généticiens qualifient d’immortel ? Eh oui, l’hydre d’eau douce a le pouvoir de se renouveler constamment. Elle s’use à la base et croît par le haut. Même à la suite d’une mutilation sévère, elle aura la capacité de se régénérer complètement, à condition qu’elle soit dans un environnement propice.
L’espèce sur la photo est probablement l’hydre brune, mais puisqu’il est impossible d’identifier avec certitude l’espèce exacte en plongée ou sur une photo, nous en resterons au genre.
Identification
Les hydres sont de petits polypes au corps d’une longueur variant de 1 mm à 20 mm. Le nombre de leurs tentacules est variable et ceux-ci sont généralement d’une longueur équivalente ou inférieure à celle de leur corps. Toutefois, certaines espèces peuvent étendre leurs tentacules jusqu’à près d’une vingtaine de centimètres. Ceux-ci sont abondamment garnis de nématocystes leur servant à capturer leurs proies.
Reproduction
Lorsque les conditions environnementales sont favorables, la reproduction des hydres est asexuée et se fait par la formation de bourgeons. Une fois constituées, ces nouvelles hydres pourront se détacher et en produire elles-mêmes de nouvelles. C’est lorsque les conditions environnementales se détériorent que l’hydre passe à un mode de reproduction sexuée, soit par la production de zygotes qui demeureront enkystés jusqu’au retour de conditions favorables.
Alimentation et prédateurs
Les tentacules de l’hydre sont abondamment garnis de nématocystes lui servant à capturer ses proies et à se nourrir. Prédateurs efficaces, sa diète est principalement composée de petits invertébrés. Elle a peu de prédateurs, ses nématocystes étant des armes redoutables.
Habitat
Elle se retrouve sur la plupart des substrats raisonnablement durs que sont les fonds rocheux, les branches d’arbres, les brindilles et la végétation. On peut les observer dans les étangs, les lacs, les ruisseaux, les rivières et les grands cours d’eau.
Distribution
L’hydre d’eau douce est largement répandue dans le nord de la zone tempérée et on la retrouve dans le tronçon fluvial du Saint-Laurent.