Les hydres et les méduses, ainsi que les coraux et les anémones de mer, forment l’embranchement des cnidaires. Ensemble, ils forment un groupe de plus de 10 000 espèces, dont la plupart sont marines. Ils n’ont jamais réussi à bien s’établir en eau douce et seulement une des quatre classes de cet embranchement, les hydrozoaires, y est représentée.
Les cnidaires
Le terme cnidaire fait allusion aux cellules urticantes caractéristiques de ces animaux. Ce sont des animaux très simples constitués d’une cavité gastro-vasculaire centrale, munie d’une ouverture qui sert à la fois de bouche et d’anus. Les parois intérieure et extérieure de la cavité se nomment l’endoderme et l’ectoderme. Entre ces deux parois se trouve la mésoglée. Cette mince couche intermédiaire est constituée d’une substance gélatineuse qui contient des cellules nerveuses. Des tentacules filiformes servant à la capture des proies sont disposés en couronne autour de la bouche. Ces tentacules sont bien garnis en nématocystes, des cellules spécialisées pouvant prendre plus d’une forme et ayant la capacité de sécréter un venin paralysant.
L’évolution radiaire des cnidaires s’est effectuée sous deux formes. La première est la forme méduse. Il s’agit d’une forme libre, semblable à une ombrelle et avec la bouche orientée vers le bas. Il y a ensuite la forme polype. Cette forme est fixe, beaucoup plus allongée et avec la bouche orientée vers le haut. Certains cnidaires passent par les deux formes durant le cycle de leur vie, mais en eau douce, la forme méduse est très rare. Les cnidaires les mieux connus et les plus facilement observables en eau douce sont les hydres.
Références bibliographiques
Wiki – Cnidaires
Références générales
LA VIE EN EAU DOUCE
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