PYGARGUE À TÊTE BLANCHE À L’ARCHIPEL D’HOCHELAGA

Pygargue à tête blanche – Haliaeetus leucocephalus – Bald Eagle

L’archipel d’Hochelaga

J’ai passé mon enfance à observer les oiseaux du Saint-Laurent, en particulier ceux qui adoptaient pour la saison l’archipel d’Hochelaga où j’ai grandi. À aucun moment je n’ai eu le privilège d’observer de grands rapaces comme le pygargue à tête blanche ou l’urubu à tête rouge. Aujourd’hui, leur présence est familière et il est relativement facile de les observer.

Le matin de cette photo, comme il m’arrive souvent, j’ai mis mon kayak à l’eau au Parc de la Commune à Varennes. J’affectionne particulièrement cet endroit, car il s’agit du lieu où j’ai grandi et où je suis tombé en amour avec notre grand fleuve, le Saint-Laurent. 

Après la mise l’eau, je me suis dirigé vers la pointe est de l’Île aux fermiers. La traversée de 1 km, sans être périlleuse, me rend toujours un peu nerveux, car les bateaux à moteur rapides sont souvent dans le secteur. Heureusement, la traversée est courte et ne prend que quelques minutes.

Le pygargue à tête blanche

Une fois arrivé à l’île, mes jumelles en main, j’ai aperçu sur le rivage la silhouette imposante de deux grands oiseaux. Trop loin pour que je puisse les identifier, j’ai remonté le courant en leur direction. L’un d’eux était entièrement brunâtre, mais la tête blanche du second ne laissait aucun doute. Il s’agissait bel et bien de pygargue à tête blanche, un adulte et un immature.

Afin de ne pas les effrayer, j’ai poursuivi ma remontée du courant en m’éloignant de l’île jusqu’à une centaine de mètres en amont des oiseaux. Appareil photo en main, j’ai ensuite laissé le courant faire son travail, le plan étant de laisser lentement le courant me porter vers les deux pygargues. Après seulement quelques mètres de dérive, j’ai senti l’adulte devenir nerveux pour ensuite prendre son envol. Pour mon plus grand plaisir, le pygargue à tête blanche juvénile n’a pas bronché, semblant même un peu curieux. Il a bien voulu poser pour moi le temps de quelques photos. De quelques coups d’aile, je l’ai ensuite regardé disparaître vers l’infini.

Pour en connaitre davantage sur le pygargue à tête blanche suivez le lien suivant : pygargue à tête blanche

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